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23/10/2006

Mozinor - Mardi 7

Mozinor est discret. A vrai dire, nul ne sait qui est Mozinor et, s'il est généreux de son travail de détournement, il ne sera malheureusement pas présent lors de la projection du 7 novembre. Mozinor est peut être plusieurs, certains l'imaginent. Mozinor se situe dans la lignée des grands détourneurs, Woody Allen, Guy Debord, René Viennet avec La dialectique peut elle casser des briques et, bien sûr, Hazanavicius et Mezerette les immortels auteurs de La classe américaine dit Le Grand détournement, les aventures de Georges Abitbol qui ont influencé tant d'entre-nous. Respectueux envers es aînés, il leur consacre des pages passionnantes sur son site que je vous recommande vivement.

 

Mozinor, avec les petits détournements, perpétue la tradition en utilisant les ressources simples de l'informatique. Depuis quelque temps, sa technique s'est affinée et il travaille sur les images même le plus bel exemple étant peut être son James Bond : Tu peux pas test. Sa force, outre un sens de l'humour dévastateur, c'est sa façon de recréer un univers propre à l'aide de ces images souvent très connues. Pour moi, sa plus belle réussite est la série composée à partir de la série de mon enfance, Cosmos 1999. Il a complètement transformé les personnages pour se les ré-approprier et son commandant Koenig, avec sa voix de fausset, ses goûts cinéphiliques, son attachement au Docteur Russel et sa connaissance intime de l'oeuvre de Marc Dorcel est un personnage à part entière capable de supplanter l'original. Mozinor possède également de beaux talents de monteur. Le chinois est mort est un film habile, mêlant sur le morceau J'appuie sur la gâchette de NTM des images sur deux niveau qui correspondant avec un tempo parfait. Comme tous les grands détourneurs, Mozinor a le sens du collage, du coq-à-l'âne, des connivences secrètes et des rapports improbables. Dans son monde, James Bond est un gamin dominé par « Q », Christophe Lambert une créature extra-terrestre, un délégué syndical s'invite à la table de Dark Vador et l'homme qui inventa le smurf sort d'un film fantastique en noir et blanc. Nous sommes ravis, à Regard Indépendant, de pouvoir projeter sur un écran, dans une salle, ces images de cinéma qui ont fait un long voyage sur les écrans d'ordinateur, guidées sur des chemins de traverse par Mozinor. En avant-goût : Bite It !



Commentaires

ah, il est très marrant cet extrait, bon choix !

Écrit par : Jean-Baptiste | 26/10/2006

très amusant.

Écrit par : frey | 28/10/2006

Profitez-en, il n'est pas programmé aux Rencontres, mais il y a son tout dernier qui est, disons assez différent.

Écrit par : Vincent | 28/10/2006

L'affiche est vraiment superbe et en plus elle me ressemble!!!
J'ai pas tout compris mais je suis sure que ce sera parfait ... dis c'est quand les programmes pour les enfants?

Écrit par : Armande | 30/10/2006

Les commentaires sont fermés.