20/11/2006
Souvenirs
Mise à jour (la dernière) des photographies prises par Andréa ICI.
21:55 Publié dans Manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres
18/11/2006
Une semaine déjà
Nous ne pensions pas, voici encore un mois, que la programmation de cette édition aurait cette cohérence, cet aspect rond, tendu sur toutes ces pistes qui mènent à la création cinéma et vidéo, une création personnelle, originale, indépendante, libre.
Je tiens à remercier ici toute l'équipe des Rencontres avec laquelle j'ai eu un grand plaisir de préparer et d'organiser cette édition : Amélie, Andréa, Elisabeth, Gaétane, Jean Baptiste, Luc, Philippe, Samuel et Xavier. L'équipe du Théâtre Trimages, du Relais des Associations et celle du Guet-Appens. Nos amis de Normandie, Romuald et Sébastien. Et puis bien sûr tous les réalisateurs qui sont venus, parfois de loin, pour accompagner leurs films et apporter cette chaleur, ces échanges, cette essence des rencontres : Martin, Gael, Sacha, Xavier, Laurent, Eugénie, Yahn, Jean-Pierre, l'équipe du Vietnam dans mon jardin, Wladyslaw Znorko pour sa belle lettre, Louis et son beau programme, Estelle une fois de plus et Bernard (et avec lui toute la Réplique). Merci à Laurent et à l'équipe d'Héliotrope pour leur belle séance. Merci à Milou pour l'affiche. Merci à César et Maxime Marion pour la musique. Merci enfin au public, on le sait, nous l'aurions souhaité plus nombreux cette année mais ce n'est pas flatter ceux qui sont venus de d'écrire qu'ils ont compensé par leur intérêt, leur curiosité et leur assiduité. A l'année prochaine.
21:45 Publié dans Manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
11/11/2006
Caen à Nice
En visite à Héliotrope...
04:55 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : rencontres
10/11/2006
Invitations soirée de clôture
10:40 Publié dans Informations générales | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rencontres
Photographies
Mise à jour des photographies prises par Andréa ICI.
10:25 Publié dans Informations générales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres
Dent pour dent - Samedi 18h30
Demain samedi, nous présenterons également à quelques heures de la clôture un second film issu des ateliers courts de l'association La Réplique de Marseille :
Dent pour dent 2006. 40 min. Réalisation Angelo Cianci. Production ateliers courts de l’association La Réplique.
Un homme tout juste sorti de prison s’associe à deux autres « bras cassés » pour monter une affaire de « délivrance de messages ». En effet, ils offrent leurs services à quiconque a besoin de dire à une tierce personne ce qu’il n’ose pas lui dire en face.
Ils vont traverser divers lieux de Marseille à la rencontre de ceux qui ont des messages à faire passer et de ceux qui sont censés les recevoir. Des situations de plus en plus drôles vont peu à peu prendre forme sous les yeux du spectateur. Ils vont croiser sur leur route des personnages hauts en couleurs jusqu’à ce que l’un d’eux tombe un jour sur une personne de sa famille…
Le travail initial proposé par Angelo CIANCI avait pour thèmes la rancœur, la revanche, la vengeance… A partir de cela, les comédiens ont improvisé des séquences, créant des personnages d’univers totalement disparates. Ensuite, il s’est agit de leur créer un « site » commun, sur lequel pouvaient avoir lieu les improbables rencontres de ces êtres issus d’univers si différents…
08:30 Publié dans Programmation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres, programme
09/11/2006
Super8 anglais - Vendredi 10
Straight8 est une association anglaise qui organise chaque année un grand concours de films en “tourné-monté. Le principe en est le suivant : le réalisateur s'inscrit sur le site et reçoit une bobine de film Super8. Il doit alors composer son film et le tourner en continuité. Pas de montage à postériori. La bande son est ajoutée parallèlement. La bobine est renvoyée à l'association qui la développe et la projette au cours de soirées de plus en plus prisées. Tous les ans une sélection des meilleurs films est effectuée. On comprend que cette idée, simple et économique est aussi un formidable encouragement à la créativité. Car nombre de films issus du dispositif Straight8 sont simplement renversants et certains réalisateurs repoussent très loin les limites techniques du procédé. La sélection 2006 n'a été projetée qu'une seule fois en France, c'était pour le Festival de Cannes en mai 2006. venez découvrir en exclusivités la Sélection Straight 8 2006 au Théâtre Trimages ce vendredi 10 novembre à 19h30.
Durée totale : 89 min. Support vidéo. Versions anglaises non sous-titrées (mais peu de dialogues).
The french collection de Ben Richardson
The autobahn poet de Frederik Hamm
Blockhead de Aleysa Young
The silent song de Peter Murlis
Life is what you make it de Nicholas Rutter
It’s been another week de Emory Ruegg
Something borrowed de Laurence Vander Haeghen
Sockland de Deborah Burns Johnson
Damnation de Sean Rooney
Non-animatronic de George Ancock et William Cummock
Normatronic de Josh Sanders
Happy landings de Peter Stenhouse
Kiss de Alastair Mills
Call back later de David Jenkins
Kropelltoffgeshitemier de Darren Walsh
Help de Caswell Coggins
The man who searched for heaven de Giles B. Harding
Looper d'Alex Dobbin
Lol?x de Rachel Freeman
Time remains de Chris Durban & James Owen
Got, got, need ! de Nick Scott
The happiest day of my life de Christopher Rodriguez
The James Young lectures-“sync” de Demetri Jagger et David Palmer
Why we own dogs ou How to give a cat a pill de Andrea Staerke avec Marianne Phillips et Stephane Camion. Visuals by Luc et musique de Soeren Fledelius
09:00 Publié dans Programmation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres, programme
08/11/2006
Musique libre aux Rencontres
09:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres, musique
07/11/2006
Soirée d'ouverture
Les photographies de la soirée d'ouverture au relais des associtions : ICI.
16:56 Publié dans Manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres
Tout tremble - Samedi 11
C'est avec un grand plaisir que nous accueillons à nouveau l'association La Réplique de Marseille après le beau film d'Éric Guirado : Ce que j'aimerais. Pour la clôtures des Rencontres, nous aurons la chance de vous présenter le résultat toujours en travail de l’atelier court numéro 3 Tout Tremble, réalisé par Bernard Bœspflug que nous avions reçu par le passé pour la série Photomobile et son moyen métrage Affaire(s) à suivre..
Le film Tout tremble est né dans le creux de l’expérience d’un atelier cinéma, initié par le collectif de comédiens de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur “La Réplique“ ; à mi-chemin entre un stage de formation (faire travailler des comédiens devant une caméra) et une expérience de création en réalisant un court-métrage ou des séquences.
Ce qui m’a tout de suite intéressé dans cette proposition, c’est la possibilité de me confronter à la mise en scène avec beaucoup de personnages. Mes précédents films étaient plutôt sur le mode intimiste, avec trois ou quatre personnages. J’ai donc décidé de travailler avec quinze comédiens. Dans un second temps, j’ai pensé orienté le travail vers la création, convaincu que seule l’expérience réelle (faire un film) est porteuse de transmission, de questionnement ; on ne transmet bien que ce que l’on cherche soi-même.
J’ai donc élaboré un cadre de travail et une méthodologie. L’idée m’est venue de mon expérience théâtrale avec le metteur en scène Fabrice Macaux et d’un atelier d’écriture que j’avais filmé et qui était animé par l’écrivain Ricardo Monserrat. Mon projet est basé sur un double postulat, que le jeu d’acteur commence par un travail de construction du personnage, avant même l’ébauche d’une histoire, et que l’écriture du scénario passe par la collaboration avec les acteurs, dans un aller-retour constant entre eux et le metteur en scène scénariste.
J’ai proposé comme point de départ à l’histoire, une trame très ouverte, et en même temps, très ciblé : le personnel d’une usine va se mettre en grève suite à un événement encore indéterminé. L’histoire se déroulera sur une journée, un lundi. Le cadre de l’usine me permettait d’inscrire les personnages dans des rapports sociaux très vite identifiables. J’ai fait une distribution, ouvriers, cadres et direction, après avoir rencontré plus de trente comédiens intéressés par le projet. J’ai choisi quinze d’entre eux pour participer à ce travail.
Le travail s‘est étalé sur cinq semaines.
La première était consacrée aux personnages. Chacun des comédiens élabore lui-même son personnage, à partir des quelques indications données au moment de la distribution (ouvrier, cadre, directeur). Partir de soi, trouver quels gestes et quelles intonations, on peut lui prêter pour l’incarner, et sur quel moment de sa vie s’appuyer. Ce travail personnel se prolonge par un travail d’enquête (rencontres avec des hommes et des femmes) et de documentation (ouvrages romanesques ou scientifiques ; films de fiction ou documentaire).
Chaque comédien a fait une fiche personnelle de son personnage et en a fait lecture devant le groupe. Ces lectures donnaient l’occasion à des discussions et à des échanges. On voyait ainsi naître des amitiés, des inimitiés entre les personnages. Ce travail collectif et oral est important pour faire circuler des idées des uns aux autres. Chaque comédien est également son propre costumier et accessoiriste, y compris pendant le tournage.
Une fois les personnages définis, nous avons commencé le travail d’improvisations, à partir desquelles a été écrit le scénario. Le point de départ de l’histoire est donc une petite communauté humaine du monde du travail, dans une petite entreprise. Il y a donc des ouvrières, des mécaniciens, des cadres, une PDG, une femme de ménage et un gardien. Je voulais montrer le travail dans sa grande banalité, comme dans un documentaire.
Je donnais des situations en creux, les personnages présents, le moment de la journée et le lieu. Puis les comédiens improvisaient. Nous avons commencé par l’arrivée des ouvrières dans le vestiaire avant d’aller à l’embauche. Qu’est-ce qui se passe ? Le même point de départ était donné pour les personnes qui travaillent dans les bureaux.
Une fois tout ce petit monde au travail, j’ai introduit un ressort fictionnel : la grève. Je ne savais ni pourquoi, ni comment cette grève devait survenir. Nous devions nous nourrir du réel pour servir de terreau à la création. J’ai mis le groupe en situation d’être comme une chambre d’écho à l’actualité. Nous sortions de la campagne référendaire sur la Constitution Européenne. Tous les jours, les médias nous terrorisaient sur les questions de délocalisations et de mondialisation. À Marseille, les employés de Nestlé entraient dans le combat contre sa délocalisation. Nous sommes allés les voir. Nous nous sommes nourris de livres et de films. C’est le documentaire sur l’affaire Ronal qui allait me donner l’élément dramaturgique, le grain de sable qui allait déclencher la grève : un papier au contenu explosif trouvé à côté d’une poubelle. Cet élément à charge, ce bout de papier, offrait des solutions cinématographiques pour que son contenu (une délocalisation, doublée d’une mise en faillite) circule entre les personnages et distille son venin dans les esprits.
Nous avons avancé chronologiquement dans l’histoire, nous démarrions une nouvelle scène uniquement lorsque nous avions résolu la précédente. J’ai écrit le scénario parallèlement à ce travail de répétitions. Les comédiens me faisaient parvenir un texte relatant chaque situation vécue de l’intérieur par leur personnage.
Chaque scène était improvisée plusieurs fois, et je notais les intentions les plus intéressantes. Les séances étaient filmées. L’histoire s’est donc inventée au fur et à mesure, nourrie par l’actualité et par nos recherches, elle s’est enracinée dans la réalité.
Au bout de cinq semaines de répétition, il fallait se rendre à l’évidence que notre projet de film ne serait pas un court-métrage.
Le projet a aussi pris forme dans mon désir de filmer le monde du travail et de l’usine en particulier ; filmer des machines et les entendre ; filmer des gestes devenus automatiques, mais également les gestes maladroits de l’amour ; filmer la chorégraphie du travail.
Il y avait le désir aussi d’inventer son propre outil de travail pour faire ce film. Je savais que nous devions tourner avec une caméra numérique, mais je trouve l’image trop froide, trop nette pour notre fiction. Je voulais singulariser l’esthétique. J’ai donc demandé à Michel Dunan, chef opérateur avec qui j’ai beaucoup travailler, de bricoler une caméra. Il a donc fabriqué la “caméra Mitch One II“. Elle est constituée d’une petite caméra numérique et d’une boîte noire sur laquelle on met des objectifs optiques. Cette technique offre la profondeur de champ de la pellicule argentique permettant une meilleure composition, casse la définition de l’image et adoucit les couleurs.
Pour le tournage, nous avons cherché une vraie usine et des bureaux, pour nous servir de décors. Ce principe de réalité devait servir les comédiens dans leur jeu, donner une certaine vérité à leur geste et à leur mouvement.
Une équipe technique réduite de dix personnes, nous a rejoint pour une dernière semaine de répétition dans ces décors, avant-goût de notre semaine de tournage. Nous avons joué toutes les scènes que nous avions écrites. Cette ultime mise en place nous a permis d’anticiper les problèmes.
Si le scénario fixe les intentions principales, il laisse encore de la place à l’improvisation au moment du tournage. J’ai opté pour le plan-séquence. Chaque scène était tournée plusieurs fois, selon des axes différents. Cette méthode favorise l’interprétation (la constance) et permet d’aller vite. Nous n’avions que cinq jours de tournage.
L’organisation du tournage différait quelque peu d’une production classique. La participation active des comédiens, à la gestion du plateau, apportait une concentration plus vive autour du film. Ils étaient aussi responsables de leurs costumes et de leurs accessoires.
Extrêmement mobile, nous avions la capacité de nous adapter à toutes les situations et d’aller vite. Nous avons pu tourner tout ce qui était prévu.
Le DVD (montage 11) montre l’état du film au bout de cinq semaines de montage. Ce n’est pas encore la version définitive.
Tout tremble 2006. 65 min. Réalisation Bernard Bœspflug. Production association tout tremble. Fiction, vidéo.
Avec Corinne Reverbel, Jean Pierre Gourdain, Claude Pardanaud, Pascale Denizane, Claire Massoubre, Sandra Trambouze, Gabrielle Speggiorrin, Charlotte Hamer, Valérie Mignucci, Charles Salvy, Franck Libert, Philippe Allari, Xavier Laurent, Maïté Simoncini…
« Lundi matin, ouvriers et cadres commencent leur semaine de travail dans leur petite entreprise. L’absence de la PDG n’inquiète personne lors de la réunion hebdomadaire d’objectifs.
Lorsqu’elle arrive de son séjour à Genève, siège du holding auquel appartient son entreprise, elle est porteuse d’une nouvelle qui va se répandre comme une traînée de poudre : une délocalisation de l’outil de travail.
Les ouvriers décident la grève et de demander des comptes à la direction.
Tout tremble. »
00:15 Publié dans Programmation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres, programme
06/11/2006
Demandez le programme
13:05 Publié dans Manifestation | Lien permanent | Commentaires (0)
Editorial
Puis, cette recherche d’œuvres libres et légères nous ont amené dans les univers de ceux que nous appelons les « iconoclastes du web ». Leur point commun ? La richesse de leur création, tant qualitative que quantitative. Leur utilisation habile des nouveaux media de diffusion, Internet en tête, qui leur donne une visibilité inimaginable pour la plupart des productions plus classiques. Leur absence complète de complexe vis à vis des images. Ils font feu de tout bois.
Quand Henri-François Imbert pose la question : « Pourquoi ne pas utiliser une caméra super-8 ? » et y répond magistralement dans son film Sur la plage de Belfast, il résume le fil rouge de cette édition (et c’est la raison de sa présence emblématique dans le programme). Qu’importe le format pourvu qu’on ait l’ivresse du cinéma.
Et voici Charlie Mars qui utilise des caméras de surveillance, de la stop motion dans sa salle de bains et les trucages les plus touchants. Voici Mozinor et Kansas qui recyclent les images de blockbusters et de feuilletons mythiques pour les détourner et recréer leurs univers propres. Voici Gael Toto-Brocchi qui mixe des images exhumées du domaine public. Voici les nouvelles modes des bandes annonces remontées. Voici les Documents interdits de Teddy Filippe proposées par nos partenaires d’Héliotrope. Voici les pieds-nickelés de Dent pour Dent de Angelo Cianci qui montent une affaire Super8 au poing. Autant de travail sur les images, de jeu avec les images qui sont aussi réflexion sur ces images, sur leur pouvoir et sur leur sens. Un sens que l’on peu retourner comme un gant ou une chaussette, rafraîchir comme un pastis en été. « Déjouer la narration » comme l’écrit Laurent Trémeau. Déjouer, c’est aussi jouer.
Comme chaque année, notre manifestation se veut une fenêtre de diffusion ouverte sur la création régionale en matière de cinéma et de vidéo. Mais cette année plus que les autres, elle se veut un espace de réflexion sur les moyens de mettre en œuvre cette production en utilisant des chemins détournés. Cette huitième édition décline de nombreuses façons de faire. « Pourquoi ne pas inventer une façon de travailler ? C'est ce qui m'intéresse… » revendique Henri-François Imbert dont le cinéma part toujours d’éléments intimes et familiaux.
C’est à ce titre et pour confronter les expériences que nous sommes fiers de recevoir nos amis normands de l’Atelier du Film Court de Caen qui nous présenteront deux programmes de courts métrages indépendants qu’ils soutiennent et diffusent. Seront également présents nos amis marseillais de la Réplique avec deux belles réussites issues de leur dispositif d’atelier court qui a accouché cette année d’un véritable long : Tout tremble de Bernard Boespflug.
« Action ! », donc, comme il est coutume de dire après « moteur ».
Regard Indépendant
Pour Armande...
04:30 Publié dans Manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontres
05/11/2006
L'argent fait le bonheur - Ouverture lundi 6
Ouverture demain à la Cinémathèque de Nice avec l'un des premiers films de Robert Guédiguian : L'argent fait le bonheur. Guédiguian aux Rencontres une nouvelle fois parce que l'on aime son cinéma, parce que c'est le Sud, parce que c'est Marseille, une façon de montrer Marseille et le Sud personnelle et sensible. Parce que Robert Guédiguian a traçé avec patience et acharnement un sillon, tournant ce qu'il appelle des films de proximité avec des moyens modestes, un talent conséquent et une troupe, Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin, Frédérique Bonnal, Jacques Boudet et les autres. Aujourd'hui, si son cinéma s'est ouvert depuis quelques années sans perdre son âme, Guéduiguian reste un modèle de création ancré dans une région, de la transformation d'une matière régionale, locale même faite de couleurs, de sons, d'une ambiance, d'un accent, en matière cinématographique à portée universelle.
Le film a été réalisé en 1993. C'est la première comédie écrite par Guédiguian et Jean-Louis Milesi, un conte comme ils le définissent. C'est aussi un film sur la banlieue, très différente de tout ce qui a été fait depuis sur ce sujet, y compris les autres films de Guédiguian sur le même sujet. C'est un film qui par certains aspects possède quelque chose de la grande comédie à l'italienne : un mélange de comédie et de gravité avec une pointe d'immoralité. Un film que nous avons pensé intéressant de (re)découvrir quinze ans plus tard.
L'argent fait le bonheur. 1993, 90 min.
Dans une cité défavorisée de la banlieue de Marseille, un curé assiste, impuissant, à la montée de la délinquance, de la drogue, du chômage, du racisme et de l'intolérance. Divisée par une ligne symbolique, la cité est coupée en deux clans rivaux. Ne supportant plus cette situation, Simona, mère de famille, décide de créer un comité de solidarité. Avec l'aide du curé, une assemblée de mères de famille trouvent une solution et conseillent aux jeunes de s'attaquer, non pas à la propriété de leurs voisins, mais aux biens des riches...
Le film sur le site de K-films avec un entretien de Robert Guédiguian.
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04/11/2006
Joe la Mouk, bonus promotionnel
14:35 Publié dans Communication | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Rencontres, programme
Programme de l'Atelier du Film Court - Samedi 11 novembre
Tous les détails du programme de nos amis normands de l'Atelier du Film Court de Caen :
Programme 1 : 14h30
La fée dynamite 2002. 7 min. 35. Réalisation Yannick Lecoeur. Production Université de Caen. Animation - mini DV
En captivité dans un horrible laboratoire, un petit singe se voit offrir par une fée en tutu un étrange détonateur. Et boom! Survivant à l'explosion de sa prison, il découvre que dehors la vie n'est guère plus accueillante:des gorilles zombies infestent les bois alentours. C'est en trouvant refuge dans le coeur d'un arbre que notre singe va rencontrer une mystérieuse femme blanche, miroir de la mort...
L’affiche 2002. 7 min. Réalisation Florent Cordier, Fabienne Gille, Sébastien Mongellaz. Production Ecole des Beaux-Arts. Fiction - mini DV
Une muse est le moteur de la création d’un dessinateur.
Comme un miroir… 2004. 20 min. Réalisation Ugo Tanguy. Production Les films de la folie ordinaire. Fiction, DV.
Comme un miroir... met en lumière la part d'ombre d'un homme bouleversé par un amour perdu. Obsédé par ses images, il traverse la nuit, affrontant ses démons dans l'espoir de recouvrer sa sérénité perdue.
Kadenz 2002. 15 min. Réalisation Ian Menoyot. Production Université de Caen. Fiction - DV
Décortique l'emploi que fait l'humain du temps en une myriade de fragments
Assomons 2003. 10 min. Réalisation David Roosens. Production Les films de la folie ordinaire. Fiction, DV.
Enfermé depuis plusieurs jours en quête d'une vérité, un homme, saturant de lui-même, se rend dans un bar dans l'espoir d'y trouver d'autres réponses. Vertige de l'ivresse, solitude enivrante, c'est finalement le seul rapport direct et physique avec l'autre qui lui laisse entrevoir une réponse...
La seconde gâchette 2002. 1 min. Réalisation Julien Diologent. Production Ecole des Beaux-Arts. Fiction – Vidéo digital8.
Dans les années 50, un homme téléphone dans une brasserie à son patron et se fait dessouder.
Le syndrome du chien ambulant 2001 6 min. 30. Réalisation de Eric Fouchet. Fiction.
Dans la cuisine, Ingrid Thérèse Blanchard mange et philosophe sur les BN et la vie des rhinocéros d’Amérique.
Programme 2 : 16h30
Le Lapin 2005. 12 min. Réalisation Simon Dronet. Production Simon Dronet. Fiction - DV
Un homme emmène ses deux fils à la chasse mais le plus jeune d'entre eux n'est pas très motivé à l'idée de tuer un lapin. Sous la pression de son père il se voit contraint de rechercher sa première victime.
Les 700 tueuses 2006. 15 min. Réalisation Yannick Lecoeur. Production Lecoeur Yannick. Fiction - DV
Sur une route perdue au coeur de la nuit, un homme au volant d'un camion percute une adolescente à bicyclette. Cette brutale rencontre est le début d'une véritable descente aux enfers.
Zabolika 2005. 4 min. Réalisation David Bobichon. Production Bobichon David. Animation.
Comment trouver son individualité parmi les autres, qui plus est dans l’espace public que représente la ville ? Comment le regard trouve-t-il une importance dans la perception des autres et de son environnement ?
Ahmad le sens de la formule 2006. 5 min. Réalisation Anthony Gandais. Production Gandais Anthony. Animation- Beta SP
Clip vidéo sur un rap tiré du dernier album de Samir Ahmad "Ahmad le sens de la formule".
Vide n°3 2005. 14 min. Réalisation Dégénetais Nikko. Production Dégénetais Nikko. Fiction – DV
Avec Nicolas Bruneau, Sophie Durremberger, Estelle Chené, Timothée Fallet...
Le vide est un espace vacant, permettant d'être rempli puis de nouveau vidé. Ce va et vient correspond au rythme de la vie, au battement créatif des essences vivantes. Les personnages-matière du film se lancent à la recherche de ce vide, afin de remplir leur vacuité existentielle. Vont ils le trouver ?
Schwarzy and Clyde 2005. 5 min. Réalisation Korby. Production Korby. Expérimental
Film de montage ultra inventif par l'un des collectifs les plus innovant du moment.
Raphaël 2004, 14 min. 30. Réalisation Aymeric Jouanno. Fiction.
Rahaël n’arrive plus à peindre, alors que c’est toute sa vie... Il sort et s’engouffre dans la ville jusqu’au cœur de la nuit.
Mr Blop 2005. 8 x 1 min. Réalisation Olivier Gonnet. Production Olivier Gonnet
Les petites aventures de Mr Blop viendront ponctuer ce programme.
02:40 Publié dans Programmation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Rencontres, programme