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05/11/2006

L'argent fait le bonheur - Ouverture lundi 6

Ouverture demain à la Cinémathèque de Nice avec l'un des premiers films de Robert Guédiguian : L'argent fait le bonheur. Guédiguian aux Rencontres une nouvelle fois parce que l'on aime son cinéma, parce que c'est le Sud, parce que c'est Marseille, une façon de montrer Marseille et le Sud personnelle et sensible. Parce que Robert Guédiguian a traçé avec patience et acharnement un sillon, tournant ce qu'il appelle des films de proximité avec des moyens modestes, un talent conséquent et une troupe, Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin, Frédérique Bonnal, Jacques Boudet et les autres. Aujourd'hui, si son cinéma s'est ouvert depuis quelques années sans perdre son âme, Guéduiguian reste un modèle de création ancré dans une région, de la transformation d'une matière régionale, locale même faite de couleurs, de sons, d'une ambiance, d'un accent, en matière cinématographique à portée universelle.

Le film a été réalisé en 1993. C'est la première comédie écrite par Guédiguian et Jean-Louis Milesi, un conte comme ils le définissent. C'est aussi un film sur la banlieue, très différente de tout ce qui a été fait depuis sur ce sujet, y compris les autres films de Guédiguian sur le même sujet. C'est un film qui par certains aspects possède quelque chose de la grande comédie à l'italienne : un mélange de comédie et de gravité avec une pointe d'immoralité. Un film que nous avons pensé intéressant de (re)découvrir quinze ans plus tard.

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L'argent fait le bonheur. 1993, 90 min. 

Un conte écrit par Robert Guédiguian et Jean-Louis Milesi, réalisation de Robert Guédiguian avec Ariane ASCARIDE (Simona VIALI), Jean-Pierre DARROUSSIN (Le curé), Pierre BANDERET (Mr Degros), Danièle LEBRUN (La prostituée), Roger SOUZA (Jackpot), Gérard MEYLAN (Mr Munoz), Frédérique BONNAL (Mme Degros) avec la participation de Lorella CRAVOTTA (Mme Munoz) et Jacques BOUDET (Mr Goudre).

 

Dans une cité défavorisée de la banlieue de Marseille, un curé assiste, impuissant, à la montée de la délinquance, de la drogue, du chômage, du racisme et de l'intolérance. Divisée par une ligne symbolique, la cité est coupée en deux clans rivaux. Ne supportant plus cette situation, Simona, mère de famille, décide de créer un comité de solidarité. Avec l'aide du curé, une assemblée de mères de famille trouvent une solution et conseillent aux jeunes de s'attaquer, non pas à la propriété de leurs voisins, mais aux biens des riches...


Le film sur le site de K-films avec un entretien de Robert Guédiguian.

04/11/2006

Joe la Mouk, bonus promotionnel


Programme de l'Atelier du Film Court - Samedi 11 novembre

Tous les détails du programme de nos amis normands de l'Atelier du Film Court de Caen :

 

Programme 1 : 14h30


La fée dynamite 2002. 7 min. 35. Réalisation Yannick Lecoeur. Production Université de Caen. Animation - mini DV

En captivité dans un horrible laboratoire, un petit singe se voit offrir par une fée en tutu un étrange détonateur. Et boom! Survivant à l'explosion de sa prison, il découvre que dehors la vie n'est guère plus accueillante:des gorilles zombies infestent les bois alentours. C'est en trouvant refuge dans le coeur d'un arbre que notre singe va rencontrer une mystérieuse femme blanche, miroir de la mort...

L’affiche 2002. 7 min. Réalisation Florent Cordier, Fabienne Gille, Sébastien Mongellaz. Production Ecole des Beaux-Arts. Fiction - mini DV

Une muse est le moteur de la création d’un dessinateur.

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Comme un miroir… 2004. 20 min. Réalisation Ugo Tanguy. Production Les films de la folie ordinaire. Fiction, DV.

Comme un miroir... met en lumière la part d'ombre d'un homme bouleversé par un amour perdu. Obsédé par ses images, il traverse la nuit, affrontant ses démons dans l'espoir de recouvrer sa sérénité perdue.

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Kadenz 2002. 15 min. Réalisation Ian Menoyot. Production Université de Caen. Fiction - DV

Décortique l'emploi que fait l'humain du temps en une myriade de fragments

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Assomons 2003. 10 min. Réalisation David Roosens. Production Les films de la folie ordinaire. Fiction, DV.

Enfermé depuis plusieurs jours en quête d'une vérité, un homme, saturant de lui-même, se rend dans un bar dans l'espoir d'y trouver d'autres réponses. Vertige de l'ivresse, solitude enivrante, c'est finalement le seul rapport direct et physique avec l'autre qui lui laisse entrevoir une réponse...

La seconde gâchette 2002. 1 min. Réalisation Julien Diologent. Production Ecole des Beaux-Arts. Fiction – Vidéo digital8.

Dans les années 50, un homme téléphone dans une brasserie à son patron et se fait dessouder.

Le syndrome du chien ambulant 2001 6 min. 30. Réalisation de Eric Fouchet. Fiction.

Dans la cuisine, Ingrid Thérèse Blanchard mange et philosophe sur les BN et la vie des rhinocéros d’Amérique.

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Programme 2 : 16h30


Le Lapin 2005. 12 min. Réalisation Simon Dronet. Production Simon Dronet. Fiction - DV

Un homme emmène ses deux fils à la chasse mais le plus jeune d'entre eux n'est pas très motivé à l'idée de tuer un lapin. Sous la pression de son père il se voit contraint de rechercher sa première victime.

Les 700 tueuses 2006. 15 min. Réalisation Yannick Lecoeur. Production Lecoeur Yannick. Fiction - DV

Sur une route perdue au coeur de la nuit, un homme au volant d'un camion percute une adolescente à bicyclette. Cette brutale rencontre est le début d'une véritable descente aux enfers.

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Zabolika 2005. 4 min. Réalisation David Bobichon. Production Bobichon David. Animation.

Comment trouver son individualité parmi les autres, qui plus est dans l’espace public que représente la ville ? Comment le regard trouve-t-il une importance dans la perception des autres et de son environnement ?

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Ahmad le sens de la formule 2006. 5 min. Réalisation Anthony Gandais. Production Gandais Anthony. Animation- Beta SP

Clip vidéo sur un rap tiré du dernier album de Samir Ahmad "Ahmad le sens de la formule".

Vide n°3 2005. 14 min. Réalisation Dégénetais Nikko. Production Dégénetais Nikko. Fiction – DV

Avec Nicolas Bruneau, Sophie Durremberger, Estelle Chené, Timothée Fallet...

Le vide est un espace vacant, permettant d'être rempli puis de nouveau vidé. Ce va et vient correspond au rythme de la vie, au battement créatif des essences vivantes. Les personnages-matière du film se lancent à la recherche de ce vide, afin de remplir leur vacuité existentielle. Vont ils le trouver ?

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Schwarzy and Clyde 2005. 5 min. Réalisation Korby. Production Korby. Expérimental

Film de montage ultra inventif par l'un des collectifs les plus innovant du moment.
 

Raphaël 2004, 14 min. 30. Réalisation Aymeric Jouanno. Fiction.

Rahaël n’arrive plus à peindre, alors que c’est toute sa vie... Il sort et s’engouffre dans la ville jusqu’au cœur de la nuit.

Mr Blop 2005. 8 x 1 min. Réalisation Olivier Gonnet. Production Olivier Gonnet

Les petites aventures de Mr Blop viendront ponctuer ce programme.

03/11/2006

Sur la plage de Belfast - jeudi 9

J'utilise du matériel amateur parce que c'est celui que j'ai. La question n'est pas : "Pourquoi ne pas utiliser une caméra 35mm ?". La question c'est:" Pourquoi ne pas utiliser une caméra super-8 ?". Pourquoi ne pas utiliser du matériel qui existe, qui n'est pas très cher, qui est beau, qui vaut le coup d'être utilisé ? Pourquoi, parce qu'on fait du cinéma, doit-on s'inscrire dans une industrie ultra codée avec ses métiers à la limite d'un certain corporatisme ? Pourquoi ne pas inventer une façon de travailler ? C'est ce qui m'intéresse…

Henri-François Imbert


Nous essayons chaque année de proposer au sein des Rencontres un « film étendard », film symbolique de l'esprit qui nous anime. L'an dernier, c'était Cinéastes à tout prix de Frédéric Sjocher. Cette année, ce sera Sur la plage de Belfast de Henri-François Imbert. La déclaration reproduite ci-dessus nous semble comme écrite pour notre manifestation. Revendication tranquille d'un format, le Super8, mis au service d'un cinéma personnel, intime et attachant. Logique d'un travail résolument artisanal qui suit son chemin paisible avec détermination. Henri-François Imbert a construit en dix ans et trois films une oeuvre à partir d'éléments très personnels : un souvenir d'enfance, une poignée de cartes postales familiales, une bobine de Super8 trouvée dans une caméra offerte. Et de ces éléments, il ouvre une réflexion à portée universelle. Ses films ont la beauté, l'intelligence et la complexité de ce qui semble si simple, limpide. Un exemple, une façon de travailler, une sensibilité qui nous semblent avoir toute leur place au sein des Rencontres, le jeudi 9 novembre à 21h30.

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Sur la plage de Belfast, 1994, 40 min.
Par un jeu de hasards, un jeune réalisateur découvre un film inachevé dans une vieille caméra super 8, qu’une amie lui offre au retour d’un voyage à Belfast. Le film montre une famille au bord de la plage, et le réalisateur intrigué décide de partir en Irlande du Nord à la recherche de ces gens pour leur rendre leurs petits morceaux d’histoire familiale.


Le coffret regroupant les trois documentaires de Henri-François Imbert

Entretien avec Henri-François Imbert

Le DVDsur Amazon

Convivialité et vin de Bellet

Les Rencontres, ce ne sont pas uniquement des projections de films mais aussi des moments de convivialité partagés. Nous avons la chance de pouvoir associer pour cette huitième édition le vin le plus fameux de la région niçoise à la manifestation. Le vin de Bellet "Collet de Bovis" est produit au domaine du Fogolar qui se situe en lisière d'une ancienne voie romaine. Parmi les vignobles de l'appellation il se trouve le plus au sud et bénéficie d'un régime des vents particulièrement favorable.

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Le domaine surplombe la vallée du Var à l'ouest et la mer au sud. Les premières vignes ont été plantées en 1974. Des extensions successives ont porté la propriété à 3 hectares

L'exploitation de type familiale est dirigée par Jean SPIZZO qui concilie sa passion du vin avec son métier de professeur d'Université, spécialiste de théâtre et de littérature italienne. Le nom de "Fogolar" donné au domaine témoigne de ses origines frioulanes.

Les premières bouteilles ont été commercialisées en 1991. Médailles et citations dans les guides sont venues consacrer la qualité des vins du "Collet de Bovis" qui produit actuellement 5000 cols par an. Le vin est exporté aux Etats-Unis et compte parmi ses clients Alain Ducasse.

Pour Jean SPIZZO les grands vins font partie du patrimoine culturel. L'art s'allie naturellement à la vigne. Ainsi le "Fogolar" accueille-t-il à la saison estivale des expositions de peinture et des représentations théâtrales.

Cette année, Jean Spizzio a accepté d'être partenaire des Rencontres à l'occasion de la soirée d'ouverture. Pour découvrir son vin vous pouvez télécharger la plaquette de présentation ICI.

Le site 

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02/11/2006

De la musique aux Rencontres

De la musique aux Rencontres. Comme l’an dernier, les Rencontres vont vous proposer un peu de musique. Outre l’appel lancé via le forum de Jamendo, nous diffuserons la musique de César et de la Manufacture de l’ombre. Mais au fait…

 

Question : La Manufacture de Lombre, c'est quoi ?

César : La Manuf est ce qu'on pourrait appeler un label. Un label ouvert, pas prise de tête et alternatif.

 

Q : Quelles sont les actions de la Manuf’ ?

César : Diffuser de la musique, regrouper des musiciens en vue d'enregistrer des titres compilés ensuite dans des CD maxis.

La Manufacture de Lombre possède maintenant sa propre radio, à travers laquelle nous proposons des titres préenregistrés, entrecoupés de sessions live enregistrées à la radio, ainsi que des interviews.

Très prochainement, nous espérons aussi diffuser des écrits et de la BD.

La Manuf, c'est aussi et surtout de la vente directe de CD dans la rue et dans les soirées, autant vous dire que j'ai personnellement diffusé 1800 CD de cette façon au cours de l'année 2005.

Cette décision de diffuser dans la rue est en accord parfait avec l'idéologie de la Manuf : proposer un réel média urbain et en contact direct avec les gens.

 

Q : C'est quoi le but de la Manuf’ ?

César : Que tout le monde y soit accro ! Qu'est ce que tu voulais que je réponde d'autre ?!

 

Q : Pourquois tu fais ça ?

César : Pour pas me jeter par la fenêtre.

 

Q : Et sinon ?

César : Viens jeter une oreille sur le site de la Manuf’ et si tu trip et qu't’as des trucs ouf a faire partager on se fait une émission de radio ! Bye,  bye.

 La radio :

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 Les albums :

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Programme Louis Dupont - Vendredi 10

En présence du réalisateur.

 

Memosium 2002. 6 min. 40. Production PLD créatio. Partition musicale Damien Salançon. Expérimental, Super8.

Memosium s’articule comme un concerto en trois mouvements. La caméra, le corps et l’espace y ont chacun leur tempo mais ces trois mouvements sont joués simultanément. Le récit semble amnésique de ses plans et du personnage. Les événements se réitèrent infiniment. On est dans un temps de répétition. Ainsi tout semble à recommencer accentué par la disposition circulaire de l’espace. Prisonnier de sa mémoire. Par ailleurs, l’accélération et la multiplication géométrique du mouvement, la complexité des activités du personnage, leur découpage mathématique et le ré-arrangement infini du corps donnent au spectateur une nouvelle conscience du temps, sans limites imparties. Seule la fuite (la mort ?) peut permettre d’échapper à ce temps carcéral.

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Les garçons de la plage 2003. 6 min. Production PLD créatio. Carnet d’images, Super8.

Promenade du front de mer. Une parade masculine au cours de laquelle des adolescents et des jeunes hommes souvent en petits groupes, et très rarement accompagnés de filles ou de jeunes femmes, affichaient leurs corps sous le soleil cette fois radieux du Nord, comme pour une sorte de compétition plastique, peut-être amoureuse. Subjugué par ce manège - ce ballet contemporain -, qui souvent prenait fin à la limite du front de mer lorsque les T-shirts retombaient sur les épaules et le torse, je me suis posé la question du beau et celle du langage du corps.

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Torse 2004. 11min. Production PLD créatio. Expérimental, Super8 et vidéo (projeté en vidéo).

C’est la mise en image d’un texte.

Un texte sur le corps, sur ce qu’il en était du corps.

J’avais demandé à un ami scénariste et écrivain, Stéphane Bouquet, de l’écrire pour moi. À travers son texte, ses mots, j’ai choisi de donner ma définition du mot corps, s’il est vrai que tout mot possède en même temps un sens collectif ( les linguistes appellent cela dénotation) et un sens personnel, particulier, dépendant de soi seul, de son histoire, de sa vision du monde (les linguistes appellent cela connotation). Lorsque je lis le mot frère, je pense et je vois un champ de maïs.

Et quand je lis le mot corps, je pense à quoi exactement !

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Dialogus Corporis 2004. 24 min. 40. Production PLD créatio et La Luna productions. Documentaire poétique, Super8 (projeté en vidéo).

Dialogue du corps ; ce terme résume bien ce film : approcher par l'image et par la spontanéité des commentaires des garçons ces non dits que ces corps crient par leur seule parade.

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Allah est grand. 2005/2006. 15 min. Conjuration cinématographique, Super8.

Allah est Grand ! est une conjuration cinématographique à trois projecteurs contre l’extrémisme religieux radical. Un bouclier protecteur face à une réalité menaçante. Un instrument de sauvegarde. La performance s’apparente à un véritable rite magique de conjuration. A travers ce « rite cinématographique », je conjure mais m’interroge aussi et, interpelle le public présent.

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Épreuves négatives 2006. 15 min. Production PLD créatio. Expérimental, Super8 (projeté en vidéo).

Pure pornographie formelle.

Avertissement, ce film contient des images de sexe explicites et est déconseillé aux mineurs.

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01/11/2006

Kansas - Mardi 7

Contrairement à Mozinor, nous savons qui est Kansas of Elsass. Christian Gyss, né à Strasbourg il y a un peu plus de quarante ans, est un étonnant artiste complet et Kansas est son plus fameux avatar. Auteur compositeur, interprète, leader charismatique du « Gang », comédien, il est aussi réalisateur de bandes annonces (primé en 2001), expert en détournement, fin connaisseur de Hollywooheim et des films en VA, les fameuses versions alsaciennes.
 

Kansas existe depuis 20 ans « Tout est partit d'un délire. Au début des années 80, je faisais les lumières et la sono au bandit, l'un des premiers club rock Strasbourgeois. A l'époque, on recevait plein de démo de groupes. Avec mes potes, on s'est dit qu'on allait envoyer une cassette. Mais un truc super mauvais, mal foutu, avec l'accent en un fromage en bonus. Une sorte d'ode au mauvais goût. Et ça a marché » (extrait DNA). Kansas devient au fil des expériences musicales et cinématographiques un truculent personnage de beauf alsacien fasciné par les States, le rock et le cinéma hollywoodien qu'il revisite avec inventivité et un humour radical. Mais Kansas est également attachant, sa décontraction, son amour sincère pour le cinoche populaire et son utilisation revendiquée de l'argot alsacien haut en couleurs en font bien plus qu'une caricature, ce que l'on appelle un « type ».

 

Aujourd'hui, Kansas a tiré tout le profit de la diffusion sur Internet et ses « classiques » Matrix reloaded ou le Rambo Von Elsass sont téléchargés des centaines de milliers de fois. Vous pouvez le retrouver sur son blog, sur son site et si vous étiez à l'étrange festival de Strasbourg, il y a présenté sa version alsacienne de l'Exorciste. Guettez aussi ses apparitions en concert ainsi que les sorties de ses CD. Pour les spectateurs niçois, nous ne désespérons pas de le faire venir un de ces quatre mais, en attendant, vous pourrez découvrir les diverses facettes de son talent le mardi 7 à 19h30 à Trimages.

 

Le programme

Matrix reloaded (en VA) 3 min. 30 2003. Réalisation Tupoleff, musique Kansas, production Tupoleff Radian Posse pour Kansas TV.

Des révélations uniques et alsaciennes sur le second épisode la fameuse saga.

Marché de Noel (Tourista) 3 min. 2004. Production Tupoleff Radian Posse pour Kansas TV.

Une visite guidée du marché de Noël à Strasbourg, le salon de la caravane et un bien joli bonnet.

Kansas revisite Neuve-Eglise 2 min. 20 2006 Réalisation Tupoleff, production Tupoleff Radian Posse pour Kansas TV.

Le village le plus rock du 6-7

On ze road 5 min. 2006. Réalisation Tupoleff, musique C. Gyss, production Tupoleff Radian Posse pour Kansas TV.

Sur la route dans le 5-7

Hexechisse (le kiss de priss) 12 min. 2006. Réalisation Tupoleff, musique C. Gyss, production Tupoleff Radian Posse pour Kansas TV.

La toute dernière production Kansas TV en VA (version alsacienne).


Et celui-ci que l'on vous a déjà montré au Volume mais dont je ne me lasse pas :
 

31/10/2006

Lo Peolh

Sans eux, il n’y aurait sans doute pas de Rencontres ou du moins elles seraient bien plus compliquées. Xavier Vaugien et Amélie Masciotta forment l’indispensable équipe de Lo Peolh qui assure cette année encore l’ensemble des projections au théâtre Trimages. Partenaire technique mais aussi artistique, camarades des soirées qui se prolongent, nous travaillons ensemble depuis plusieurs années.

"Lo Peolh colporte le cinéma d'hier et d'aujourd'hui : Cinéma d’auteur ou cinéma de témoins, film militant et de propagande, vidéo intime ou comédie du réel, animation, documentaire, 16mm ou 35…, les errances cinématographiques de notre ère mouvante cinématographique accompagnent les films dans ses ouvertures, aux confins des lieux de diffusion habituels, à l’intersection des genres entre œuvre d’art, outil pédagogique et cri primal. C’est la découverte, non pas du monde ni de nous-mêmes, mais d’autres regards sur l’univers, d’autres écoutes sur nos sociétés, d’autres prises sur nos consciences, que nous vous proposons. Nous avons le désir de mêler les publics, opposer la valeur de l’échange à la valeur marchande et graver les mémoires qui n’existent pas encore…"

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L’association Lo Peolh poursuit sa démarche de proximité en parcourant les vallées niçoises et en s'invitant grandeur nature dans vos murs ...

Comme au temps du cinéma des premiers temps, nous relançons l'idée du spectacle ambulant où les films venaient vers les spectateurs et ainsi retrouver l'essence des séances populaires.

En poursuivant ce travail de fonds dans un pays encore cinéphile, nous défendons les films en leur donnant une vie réelle sur l'écran et nous contribuons à l'activité culturelle et sociale des communes par des actions de programmation et d'animation.

Prochaine déambulation en février avec un "Programme autour de Mac Laren",distribué par Cinédoc  et sous-titré "Chefs d'oeuvre célèbres et inconnus de la galaxie Mac Laren : Animation sans caméra, peinture animée, danse et pixillations"

 

30/10/2006

Carte blanche à Héliotrope - Jeudi 9

Autour des Documents Interdits.

Images de cinéma, images d’archives, images d’actualités : toutes nourrissent la mémoire et l’imaginaire des cinéastes d’aujourd’hui.
D’abord partir des pratiques expérimentales et du found footage, avec L’arrivée de l’autrichien Peter Tscherkassky qui, à l’instar de Matthias Müller (invité du dernier festival du court métrage de Nice) remixe la matière cinématographique pour en déjouer la narration.
Une histoire qui est au centre de la fiction mais aussi, du documentaire. Que nous montre ces prises de vues réelles, quel sens leur donne le montage ? Ici, point de parodie : le discours semble très sérieux sauf que, comment dissocier le vrai-faux du faux-vrai, Monsieur William ou Les documents Interdits ?
« Pas une image juste, juste une image » nous dit JLG.
Il était temps, et Freedub 1, pour rétablir la vraie vérité du pouvoir des images.

Laurent Trémeau
 

Le programme du jeudi 9 novembre à 19h30 :

 

L'ARRIVEE 1998. 3 min. Réalisation Peter Tscherkassky. Autriche. Expérimental,  35 mm Scope, Noir & blanc
Avec : Catherine  Deneuve, Omar Sharif.
Avec L'arrivée, Peter Tscherkassky (à partir du matériel d'origine de Mayerling -1968- de Terence Young) reprend au départ, retourne à la lumière et aux lumières, qui, à l'époque, ont fait un film sur l'arrivée d'un train.
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LE SOLDAT 4 min. 1989. Réalisation Teddy Filippe. Documentaire. Noir & blanc.
Août 1943 en Sicile. Un soldat américain surprend deux baigneurs au comportement étrange.


LE NAUFRAGE
7 min. 1989. Réalisation Teddy Filippe. Documentaire. Noir & blanc.
Océan Indien, 1950. Comme journal de bord, un naufragé solitaire filme ses derniers jours. Curieusement, il va refuser d'être sauvé...


LES CROWNS FILMENT LES YOUNG 9 min. 43. 1989. Réalisation Teddy Filippe. Documentaire. Noir & blanc.
Une longue vie d’archives … le quartier, le voisin, son meurtre.


MONSIEUR WILLIAM, LES TRACES D’UNE VIE POSSIBLE 25 min. 2000 Réalisation Denis Gaubert. France. Expérimental. Production Sotavento. 35 mm / Noir & blanc.
Le 22 juillet 1969, Simon Edelmos est interné à l’Hôpital Richmond dans le service de neurologie du Docteur Arthur Glass avec cette note de transfert : abandonné, confus et désorienté. Identité inconnue. On sait seulement qu’il est français, les infirmières le baptisent Monsieur William.

rencontres,programme

 LA SIBERIE 9 min. 28. 1989. Réalisation Teddy Filippe. Documentaire. Noir & blanc.

 La dure réalité des oubliés de la guerre froide.

FREEDUB 1 10 min. 2002. Réalisation Stéphane Elmadjian.  France. Expérimental. Production Christian Pfohl ( Lardux Films). Noir & blanc et couleur.
L’homme est un animal doué de raison... Ce film, dans un style Vertovien technoïde, est un détournement des signes/images médiatiques de la guerre : la guerre se répète ? Les images aussi.
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ROSWELL 11 min. Réalisation Teddy Filippe. Un inédit, la commande d'Arte
Khos Alas, où le commencent de Roswell …
 
Le site des Documents Interdits 
Le site d'Héliotrope 

28/10/2006

L'Atelier du Film Court

Il est de tradition, quand le budget de la manifestation le permet, que les Rencontres accueillent une région invitée. Ce concept permet de faire découvrir aux créateurs et professionnels de notre région les structures qui animent le soutien à l'écriture, à la production et à la diffusion du court métrage en France. Cela permet aussi de faire découvrir des films souvent peu vus à notre public et à croiser les expériences.
 
Cette année, nous avons proposé à l'Atelier du Film Court de Caen de nous faire découvrir leurs activités qui comprennent entre-autres l'organisation du festival 5 jours tout courts auquel je m'étais rendu l'an dernier. Mais les représentants de cette association dynamique seront surtout ici pour partager leurs actions de soutien à la production indépendante. Deux programmes de films réunis en DVD seront proposés le samedi 11 novembre en présence de Romuald Poretti et Sébastien Gai, responsables de l'atelier. Une occasion en or d'échanger sur les moyens d'action et d'éventuelles collaborations. En guise de préambule, un "trou normand" sera organisé au Relais des Associations histoire de faire plus ample connaissance. Le programme détaillé suit.
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Quelques éléments de base :
 

L’Atelier du Film Court est une association régionale (loi 1901) dont le but est de favoriser la diffusion du court métrage et soutenir la création indépendante.

Pour mener à bien cette mission, l’Atelier du Film Court, organise ses activités autour de trois thèmes principaux : DIFFUSER - INFORMER – SOUTENIR et par différentes actions :

L’organisation du festival du film de Caen (ex 5 Jours Tout Court). Un rendez-vous incontournable en région pour de nombreux professionnels et amateurs de cinéma.

Les Forums Vidéo, soirées mensuelles  où sont projetés des films régionaux en présence de leurs auteurs.

De nombreuses soirées et projections organisées toute l’année dans différents lieux et sur différents thèmes (plus de 1250 projections à ce jour dans plus de 35 lieux différents).

Les CinéMix, remixage en direct de films à partir de créations musicales originales, en co-production avec le label Purée Noire (4 spectacles au catalogue).

Le soutien aux jeunes créateurs de la région par l’accompagnement et le conseil de leur projet, la présentation de leurs œuvres, l’édition de DVD, le portail Internet www.film-court.com

L’information de l’actualité de la création indépendante en région Normandie par l’édition d’un journal les Nouvelles de la Basse Court et le portail Internet.

 

Le site

Le blog

5 jours tout courts sur Inisfree 

Le cinéma Lux 

 

27/10/2006

Sélection AJM- Mercredi 8

Cette année, une carte blanche a été proposée à l'Association des Jeunes Monégasques (www.ajm-mc.net ) qui diffuse désormais du courts métrage sur Monaco depuis un peu plus d'un an. C'est Jean Baptiste Blanchy, le réalisateur de J'avais prévu d'aller nulle part qui s'est chargé d'une programmation plutôt musicale qui sera présentée le mercredi 8 à 19h30.

Les pt'its chiens est un clip réalisé en animation image par image par Olivier Martin sur une musique d'Ignatus. Le morceau homonyme est tiré de l'album Coeur de boeuf dans un corps de nouilles. 2 minutes 20 d'humour légèrement noir sur ces petits chiens qui finissent si tristement écrasés sur la chaussée.

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Ce que je suis est un clip sur une musique de Holden réalisé par Joris Clerté, la déambulation météorologique d'une jeunne femme aux idées noires. Toujours de Joris Clerté en tandem avec Philippe Massonnet, A tort ou à raison est un clip sur une musique de Prudence, mettant en scène trois personnes discutant autour d'une table de restaurant. Enfin, -N- de P.A.R et N.adAR est un Court métrage réalisé par 2 amis aidés par d'autres fous. Un court métrage basé sur une chanson d'Amon Tobin, tourné entre Roquerrune Cap Martin et Monaco.

Pour en découvrir plus, le site d'Ignatus avec de nombreux documents sur le film et sa fabrication et les paroles de la chanson :

Les p'tits chiens (« Cœur de bœuf…», 2004)
(Jacques Duvall/Jérôme Rousseaux)
Atmosphériques Éditions/Ignatub Éditions

Les p’tits chiens qui s’font écraser
par un bus ou une ferrari
ça nous fait des p’tits steaks hachés
étalés sur les rues d’Paris

Les p’tits chiens qui s’font écraser
transformés en chipolata
leurs maîtresses viennent les ramasser
de piétonnes elles deviennent piéta

Les p’tits chiens qui s’font écraser
les passants écrasent à leur tour
quelques larmes pour le trépassé
qu’est c’que c’est si c’est pas d’l'amour

Les p’tits chiens qui s’font écraser
s’ils savaient c’qu’on peut pleurer sur
leurs viscères, leurs os fracassés
ils s’jeteraient pas sous nos voitures

Les p’tits chiens qui s’font écraser
s’ront vengés quand leur assasin
sur une crotte ira encrasser
la semelle de ses mocassins

 

26/10/2006

Tarifs (précision)

Après discussion et pour clarifier les choses, les tarifs réduits indiqués pour les étudiants s'apliqueront également aux RMIstes et chomeurs. Et pour les enfants de moins de douze ans, les séances seront gratuites. Qu'on se le dise.

25/10/2006

Au carrefour - Mercredi 8

Au carrefour de Xavier Ladjointe est un premier film qui, sur une trame classique et un peu fantastique, (je ne vous en dis pas plus), révèle des qualités de mise en scène, une capacité à créer une atmosphère et une sûreté du montage remarquables. Le film sera présenté dans le programme régional 2, le mercredi 8 novembre à 21h30.

A la sortie de son travail, une femme est arrêtée dans sa voiture à un carrefour de circulation. Un homme remonte la file de véhicules en mendiant. Il l’effraie.

Les soirs suivants, à ce même carrefour, elle essaye de l’ignorer ou de l’éviter. Mais un jour, le mendiant n’est plus là. Bizarrement, cette absence l’inquiète.

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Extrait de la note d'intention :

Qui sont ces gens qui mendient dans les rues et les carrefours de circulation ? Des étrangers ? Et si c’étaient des gens comme nous qui un jour, en un jour peut être, ont perdu pied ? Sans grandes raisons, juste les raisons de la fragilité d’une société et de notre indifférence ? Voilà l’idée qui est à l’origine de ce court métrage qui se termine de manière un peu surréaliste.

Voilà pourquoi une femme, qu’on imagine cadre d’entreprise, va tout perdre un soir très vite, en quelques secondes, au profit d’une autre passagère de sa classe et sous l’indifférence des autres. Comme si dans un moment d’inattention ou de relâche, un autre pouvait prendre notre chère place dans le trafic. Comme si la menace venait de notre propre rang qui se réduit de jour en jour pour accroître le rang des laissés pour compte, des démunis de tout dans ce monde.

Les bonnes places ne se partagent plus, elles se réduisent. L’écart de richesse se creuse comme une fatalité aussi figée que la marche droite et bornée de ces mendiants en marge du trafic.

24/10/2006

J’avais prévu d’aller nulle part - Mercredi 8

J’avais prévu d’aller nulle part est une production indépendante de Jean-Baptiste Blanchy avec Nicolas Rostagni et Stefano Crosta. Ce premier court métrage sensible sera présenté lors du programme régional 1, le mercredi 8 novembre à 19h30.

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David vient de finir ses études. Il est rentré chez ses parents pour commencer à chercher du travail. Il se retrouve seul; pour se distraire, il décide de faire un tour en voiture. Mais un inconnu surgit à un croisement. C'est un artiste qui veut aller à une conférence. Il lui parle de sa peinture, de ses émotions, de sa vie.

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